Les énergies renouvelables sont de plus en plus adoptées par les français. La hausse des prix de l’électricité ou encore l'incertitude sur les centrales nucléaires font que les particuliers optent pour ces nouvelles énergies dites écologiques.
Cependant, cette nouvelle phase de transition est dû à plusieurs éléments et peut notamment avoir des répercussions sur le marché des énergies renouvelables.
Aujourd’hui, le mix énergétique français est réparti en différentes sources d’énergie primaire : l’énergie nucléaire, thermique et renouvelable.
Cependant, avec la politique de relance et de transition écologique, les énergies renouvelables se retrouvent petit à petit sur les devants de la scène et l’énergie nucléaire commence à être remise en question.
En France, le nucléaire est la première source de production et de consommation d’électricité. Elle provient de 56 réacteurs de différents niveaux de puissance constituant un parc réparti sur l’ensemble du territoire.
Cependant, l’énergie nucléaire arrive en fin de vie. Les ingénieurs ont conçu les réacteurs pour une durée de fonctionnement de 40 ans. Les matériaux s’usent et s’abîment et surtout ne sont pas remplaçables. C’est notamment le cas de la cuve du réacteur qui se fragilise à force d’être irradié.
Il faut également prendre en compte que les centrales polluent l’environnement au quotidien. Oui, en termes de rejet de CO2, l’émission est faible, mais il arrive parfois qu’il se produise des fuites d’éléments radioactifs qui peuvent polluer et contaminer les nappes phréatiques ou les sols.
En outre, chaque année de fonctionnement crée des déchets nucléaires très radioactifs.
La loi de la transition énergétique pour une croissance verte impose une baisse de la production du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici 2025.
On entend par énergie renouvelable une énergie produite à partir d’une ressource naturelle qui ne s’épuise pas et qui ne produit pas d’effet de serre, tel que le vent (éolienne), le soleil (thermique, photovoltaïque, thermodynamique) et l’eau (hydroélectricité, marémotrice).
Face aux défis du 21è siècle, changements climatiques, pollution atmosphérique, épuisement des ressources, démographie mondiale galopante… Les énergies renouvelables apparaissent comme la meilleure des réponses. Elles sont, en effet, disponibles à foison, réparties sur l’ensemble de la planète et inépuisables.
La croissance des énergies renouvelables en France est en hausse depuis 2005 et ceux notamment avec le développement des éolien, de pompe à chaleur et du solaire photovoltaïque.
Selon le ministère de la transition écologique, les énergies renouvelables représentent 13,1 % de la consommation d’énergie primaire et 19,1 % de la consommation finale d’énergie brute en France en 2020. Sois une hausse de 5 % par rapport à 2010 (8,3 %). Vous trouverez ci-joint l'article qui parle de cette hausse plus en détail.
Le but est en effet d’atteindre l’objectif de 32 % d’ici 2030, ce qui veut concrètement dire que les investissement dans les énergies renouvelables va sûrement augmenter d'ici la
Parmi les énergies renouvelables (EnR), c’est l’énergie solaire qui s’impose pour les cinq prochaines années. Le secteur devrait représenter la plus grande augmentation annuelle de capacité des EnR, devant l’éolien et l’hydrogène. En effet, la croissance annuelle du marché est estimée à 13,78 %, entre 2021 et 2026. (source energynews.fr)
Cependant, cette nouvelle tendance écologique qu’est le panneau solaire connaît en ce moment des hausses de prix assez ennuyeux.
L’énergie solaire photovoltaïque est un marché en expansion en France, on retrouve d’ailleurs de plus en plus de parcs ou de fermes solaires un peu partout chez les professionnels comme les particuliers.
Cependant, comme le soulignait en septembre, un rapport du cabinet de conseil Rystad Energy, les prix des panneaux solaires dans le monde ont augmenté de 16 %. C’est lié à plusieurs facteurs.
Depuis la pandémie, toutes les industries ont été touchées par des fermetures d’usines, des relances, des baisses de production, puis des réouvertures totales. Ces retards et ces incertitudes concernant les volumes de production des matières premières ont provoqué une hausse des prix de très nombreux matériaux. C’est une situation mondiale inédite depuis la crise financière de 1929.
Aujourd’hui, les usines peinent à suivre les productions malgré une demande très forte : la hausse des prix est inévitable et touche toutes les industries.
L'une des matières est le polysilicium qui voit son prix augmenté de 190 % dû à un ralentissement de la production en Chine. Il faut savoir que ce pays est le plus gros producteur de ces matières premières.
Le deuxième facteur important qui explique cette envolée des prix est la hausse des coûts de transports. Par exemple, acheminer un conteneur vers l’Europe coûtait 2 500 € en décembre 2019. Il faut compter entre 10 000 € et 12 000 € en 2021. Ces hausses sont en partie liées à la volonté de respecter des objectifs climatiques dans le monde.
La production de panneaux solaires au sein de l'Union européenne reste aujourd’hui minoritaire. Le coût des transports impacte donc beaucoup de fabricants.
L’envolée du prix des panneaux solaires est ainsi due à la fois à la hausse du prix des matières premières et à l’augmentation des prix des transports. La demande mondiale a également beaucoup grimpé dernièrement, avec la volonté de créer des projets plus écologiques. Cette hausse de la demande couplée à une offre plus faible crée inexorablement une hausse des prix des panneaux solaires.
L’obligation d’achat (O.A.) consiste à racheter le surplus d’électricité produite par vos installations solaires afin d’inciter les particuliers et professionnels à investir dans l’énergie photovoltaïque.
Les particuliers qui produisent de l’énergie via une centrale solaire chez eux et les producteurs indépendants peuvent bénéficier de cette OA solaire pour revendre leur électricité, sans se soucier d’un éventuel stockage de l’énergie solaire.
Le mécanisme, prévu par la loi 2000-108 du 10 février 2000, prévoit l'obligation pour les distributeurs d'énergie (essentiellement EDF) d'acheter, à un prix très supérieur à la valeur de l'électricité sur le marché, la production d'origines renouvelable des producteurs éligibles.
Aujourd’hui, dans le secteur photovoltaïque, ce tarif d’achat de la vente du surplus est fixé à 0,10 €/kWh, mais est susceptible de changer.
On a bien vu que EDF O.A est obligé de racheté votre électricité et ceux a un prix fixe. Cependant, avec le développement et l’émergence des offres, il se peut que d’ici quelques années, le coût fixé à 0,10 centimes aujourd’hui soit susceptible d’être modifié. Pour cela voici un tableau récapitulatif du prix de rachat de EDF O.A sur les 10 dernières années.
À noter que les tarifs d’achats pour une installation à 9 kWc sont restés fixe à hauteur de 0,10 centimes depuis 2018.
Nous pouvons donc constater que le cout du tarif d'achat a tendance a baisser. Cependant, après avoir conclu l'accord pour une installations, c'est le tarif du moment qui est pris en compte. Si vous avez fait une installation en 2017, alors vous bénéficier toujours d'une revente de votre surplus à 23.54 centimes et ceux pendant 20 ans. Pour comprendre je vous invite à lire notre article à ce sujet.
Les sources d'énergies que l'on utilise aujourd'hui vont donc très certainement subir des modifications. Le nucléaire qui est incertain, le prix de l'électricité qui augmente… Tous ces éléments feront que le monde se dirige de plus en plus vers les énergies renouvelables.
Vous l'avez bien vu, le prix des panneaux et donc des installations sont en hausse et vont sûrement continuer à augmenter. EDF O.A qui revoit ses tarifs d'achat chaque année. Entre autres, nous sommes encore dans la bonne période pour investir dans un projet solaire et bénéficier des avantages qu'elle proposent.
Nous pouvons évaluer vos besoins et vous proposer la meilleure solution. Pour un diagnostic gratuit, commencez à remplir votre adresse ci-dessous :